Gizido est un pseudonyme qui ne veut strictement rien dire sauf à ce qu’il me permet de ne pas avoir à divulguer ma propre identité. En effet, Gizido vit et travaille dans un milieu où la discrétion est de mise. Après de longues études et de nombreux concours, Gizido a enfin trouvé un accueil chaleureux comme fonctionnaire dans une charmante structure gouvernementale française qui lui permet d’avoir du temps pour développer ses passions. Heureux, il peut lire, écouter de la belle musique, voyager et écrire ce qu’il pense sur ce qu’il veut. Entre deux notes à écrire pour son directeur d’administration, Gizido explore les champs de la pensée humaine qu’il considère comme fondamentaux. Mais, afin de donner une image, même loufoque et décalée à l’existence de Gizido, ses journées ressemblent un peu à celle de l’illustration de Blain. Dans celle-ci, je ne serai certainement pas, l’homme aux tempes argentées qui regarde à travers la baie vitrée, mais une petite main bien docile et qui prend les coups pour les vieux directeurs.
Ce blog a une vocation : essayer de parler de choses et d’autres. Gizido n’a pas grand monde avec qui parler de ce qui l’intéresse : la politique, l’art, l’économie, les sciences dures. De la combinaison de ces sujets naissent les thématiques les plus intéressantes de l’activité humaine : l’Histoire, la violence, le beau, la liberté, la grandeur, la tectonique des relations humaines et l’amour. Le dosage que l’on consent à donner à ces forces qui nous parcourent et nous habitent permet de comprendre les hommes, mais certainement pas leur destinée qui reste du domaine de l’inexplicable.
Rabelais écrivait : « un jour, l’homme ira loger à l’enseigne des étoiles ». Je ne cesse de me surprendre en me disant que des grands génies comme lui pensait au salut de l’homme par la culture. Malheureusement, je ne crains que sans l’intelligence, celle-ci soit vaine. Gizido a quand même décidé de prendre le parti de Rabelais, et de mettre sa pierre à l’édifice.